Bonjouuuuur !

 

Aujourd’hui j’aimerais qu’on aborde le fait de gagner sa vie quand on est entrepreneur du bien-être. Par bien-être j’entends développement personnel, spirituel, artistique et corporel. Que tu sois masseuse, praticienne reiki, graphiste, aromathérapeute, coach ou thérapeute, cet article te concerne. En effet, j’accompagne tous les jours des entrepreneurs qui ont du mal à lancer et/ou pérenniser leur activité. C’est une problématique qui revient très souvent, chez les entrepreneurs en général mais plus particulièrement chez ceux du bien-être. Quand on aime profondément l’être humain il peut être parfois difficile de faire payer pour ses services, pour différentes raisons. Aujourd’hui je te propose des éléments pour sortir du cercle vicieux de ceux qui rament et entrer dans le cercle vertueux des entrepreneurs libres, abondants et heureux.

Savoir « se vendre »

Bien souvent les entrepreneurs du bien-être ont des difficultés avec le fait de « se vendre » En effet, vendre de l’humain quand on le met au centre de sa pratique, c’est compliqué ! Alors SE VENDRE, je n’en parle même pas ! Rien que l’intitulé bloque. En effet, ce qu’on veut avant tout ce n’est pas se vendre soi, mais bien vendre ce qu’on propose : produits, services ou prestations. Je ne compte plus le nombre de femmes qui m’annoncent lors des appels clartés « je ne sais pas me vendre ». C’est là que le bât blesse. Car pour pouvoir développer son activité, il faut attirer les clients, et bien sûr la problématique principale est précisément : comment attirer des clients ? C’est simple en soi: communiquer sur ce qu’on fait, sur la problématique de sa cible (encore faut-il les connaître). Choisir les bons mots, mais surtout parler avec son cœur, ne pas faire semblant, être authentique, c’est ça avant tout « se vendre » : à qui on parle et de quoi. La plupart de tes clients se fichent de savoir si tu as BAC +3 en socio, si tu es végétarienne et où tu pars en vacances tous les étés, ce qu’ils veulent savoir c’est ce que tu as à leur proposer et si ça répond à leur problématique ! Ils se tamponnent aussi de ton exposé sur la sophrologie ou le coaching ! Combien je vois d’entrepreneurs pondre des monologues interminables sur leur site donnant des définitions de leur pratique ! Je te le répète, ton client veut juste savoir si tu peux répondre à sa problématique ! Alors range l’égo au placard et parle-lui de lui plutôt que de toi ou de « ce qu’est le reiki ». S’il est là c’est parce que ça l’intéresse, et s’il a des questions, ne t’inquiète pas, il te les posera.

Le rapport à l’argent

 

Il y a cette croyance dans le monde du bien-être, du développement personnel et spirituel que l’argent est mal, sale, que le matériel est inutile et superflu. On oppose bien souvent le développement personnel et spirituel au développement matériel. Au point que certains finissent par se dire que l’argent ne les intéresse pas, ou qu’ils vont vivre avec le strict minimum, genre 800€ par mois. Ça suffira à payer les factures. Mais tout ça reste des croyances. Je te renvoie sur la semaine de quatre heures ou je te donne des exercices de coaching par rapport au succès et à l’argent. Trop souvent, on oppose richesse intérieure et richesse extérieure, comme si les deux étaient incompatibles. Or dans la vie, tout est équilibre. Savoir donner c’est super, mais si tu es incapable de recevoir il y a déséquilibre (on en revient à mon test sur l’équilibre féminin et masculin sacré : si tu passes ton temps à donner il y a sans doute beaucoup d’énergie féminine. Tu veux savoir ? Fais le test !)

Toucher un maximum de monde

Là encore il y a quelque chose de très puissant, et c’est directement lié au rapport à l’argent : énormément d’entrepreneurs me disent proposer de petits prix pour « être accessible au plus grand nombre ». Il y a plusieurs choses à comprendre par rapport à ça. La première, c’est qu’en temps qu’être humain, l’un de tes besoins fondamentaux est la sécurité. Et la sécurité passe en grande partie par l’aspect financier, que tu le veuilles ou non. Si tu es sans arrêt en insécurité financière, que tu ne sais jamais comment tu vas boucler tes fins de mois, trouver tes prochains clients, que tes revenus sont loin d’être satisfaisants ou très aléatoires d’un mois sur l’autre, je t’invite à te poser cette question : est-ce que je me sens en sécurité financière avec mon activité telle qu’elle est aujourd’hui ?

Imagine juste une seconde…. Imagine que tu gagnes 3, 4, 10 fois ce que tu gagnes aujourd’hui, voire plus ! Si on part du principe que tu veux impacter à grande échelle et rendre tes services accessibles à tous, voilà ce que ça pourrait te permettre :

-te former à de nouvelles pratiques (parce que oui, ne nous leurrons pas, gagner le strict minimum ne te permettra pas de te perfectionner beaucoup…)

-prendre des cours d’anglais pour devenir bilingue (ça a un lien direct avec le point suivant)

-donner des conférences dans le monde entier

Tu vois où je veux en venir ?… Si VRAIMENT tu veux avoir un impact et aider un maximum de monde, c’est voir à très court terme que de proposer tes services à mini prix. Si tu travailles ta vision à long terme, en te demandant pourquoi tu fais ce que tu fais et ce que tu voudrais et pourrais apporter de plus, tu te rends bien compte qu’il te faudra des années et des années pour rendre tes rêves possibles, et encore… Les entrepreneurs du bien-être visent souvent petit, alors que le monde entier gagnerait à ce qu’ils visent grand.

Voilà ce que j’ai compris très tôt et qui a fait en partie que j’ai pu vivre très rapidement de mon activité : il fallait que je sécurise le côté financier. Et pour ça, j’avais bien conscience que plutôt que de proposer des mini prix à 50 personnes, il serait bien plus pertinent de proposer des services hautement qualitatifs et puissants, à haute valeur ajoutée, à un prix plus élevé, à un nombre limité de clientes.

Et ce pour plusieurs raisons : la première, c’est que tu n’auras pas besoin de retrouver sans cesse de nouveaux clients ni d’en avoir beaucoup. Ce qui allège déjà drôlement la pression que tu te mets. Car qui dit beaucoup de clients dit beaucoup de communication, de visibilité, d’énergie surtout quand on débute. Voire devoir investir (dans de la pub, des flyers, …).

La seconde c’est que les résultats de tes clients seront d’autant plus spectaculaires. Quand ton client s’investit financièrement dans quelque chose, il s’investit aussi psychologiquement. Quand on paie une somme d’argent conséquente, on s’engage de manière sérieuse. Est-ce que tu veux (dans le cas d’un coach) que tes clients atteignent leurs objectifs, voire les dépassent, donnent le meilleur d’eux-mêmes? ça passe par le prix qu’ils vont payer pour ton accompagnement. Quand on paie une somme d’argent qui nous sort de notre zone de confort, eh bien on ose sortir de notre zone de confort. On se donne les moyens de réussir. On se dépasse ! On met de la valeur sur notre geste, et on veut extraire toute la valeur de ce qu’on reçoit. On veut en profiter à fond et surtout ne rien gaspiller. Alors, on reçoit énormément de valeur à notre tour.

La troisième c’est que tu sous-entends que ton travail vaut VRAIMENT quelque chose. Tu n’es pas là pour faire semblant, tu ne joues pas : tu travailles ! Combien d’entrepreneurs me disent, outrés « tu te rends compte, déjà que je ne suis pas chère en plus mon client X a essayé de négocier le prix ». Ou encore (suite au partage des résultats d’une de mes clientes sur les réseaux sociaux) : « Waow, ta cliente a vendu un coaching de 3 mois à 1200€ ? Dire que mes clients me répondent que 400€ pour 4 mois c’est trop… » C’est logique : tu lui sous-entends que ce que tu proposes a une faible valeur, que tu ne te prends pas au sérieux. Si tu ne respectes pas toi-même ce que tu proposes, comment peux-tu l’attendre des autres ?

Et toi, en tant que professionnelle, dans quelle relation seras-tu la plus engagée et exigeras-tu le meilleur de toi : dans une prestation où tu as reçu 150 € de la part de la personne, ou dans celle où tu as reçu 3 000 €? Peut-être que ta conscience te dit de répondre « idem pour les deux ». Mais réfléchis VRAIMENT : laquelle de ces deux prestations te mettra le plus de pression, te poussera à donner le meilleur de toi-même ?

 

Mais enfin et surtout, l’argent c’est de l’énergie. Quand tu reçois beaucoup d’énergie, tu peux aussi en donner, sous forme de valeur, de compétences, d’implication, d’écoute, de connaissances, d’outils… Ou en la réinvestissant à ton tour, dans un accompagnement, une formation,…

Avoir conscience de sa valeur

Beaucoup d’entrepreneurs du bien-être n’ont pas conscience de leur valeur. Ils ne se rendent pas compte à quel point ce qu’ils ont à apporter aux autres peut être bénéfique et transformateur. Bien souvent, par excès d’humilité, fausse modestie ou difficulté à recevoir les compliments et à les accepter (on en revient à la difficulté à recevoir citée au-dessus), ils minimisent leur impact au lieu de le mettre en avant. Or, un entrepreneur qui attire sans cesse de nouveaux clients est un entrepreneur qui sait mettre en lumière sa valeur ajoutée et les bénéfices de ses services. Pour ça, il est nécessaire d’avoir conscience de sa valeur et de ce qu’on peut apporter aux autres et au monde. Ce n’est que comme ça qu’on pourra assumer ses prix, car prendre conscience de sa valeur permet de se sentir légitime (j’ai publié il y a peu un live sur la légitimité dans mon Groupe Facebook Privé que je t’invite à aller regarder).

 

Croyances, temps et foi

« Non mais Elodie de toute façon c’est NORMAAAAL que ça mette du temps à se lancer, il faut en moyenne deux à trois ans pour un entrepreneur avant de vivre de son activité !!! » Haaa bon, alors si c’est normal parce que tu choisis de faire partie de la majorité, c’est ok ! Mais peut-être que toi, tu n’as pas de temps ni d’énergie à perdre ! Peut-être que tu as décidé que non, justement, ça ne prendrait pas deux ou trois ans ! Peut-être que tu te dis que les montagnes russes de l’entrepreneuriat ce n’est pas pour toi, que ce dont tu as envie c’est au contraire de confiance, de stabilité et de pérenniser ton activité maintenant, pas dans des années ! Peut-être qu’au fond de toi, tu te dis qu’il est possible d’aller bien plus vite ? Je vais te dire une chose : dans les deux cas, tu as raison ! Parce que ce sont tes croyances qui créent ta réalité. Si tu crois dur comme fer que ça mettra entre deux et trois ans à se lancer, l’expérience va te prouver que tu as raison. Pour ma part j’ai tout de suite posé le cadre pour moi-même : hors de question que ça prenne deux ans ! Et c’est ce qui s’est matérialisé, parce que c’est ce que j’ai cru ! Donc oui il existe des statistiques, des moyennes, la seule question à te poser c’est : est-ce que tu veux te trouver dans la moyenne ? Si la réponse est non : est-ce que tes croyances te permettent de concrétiser tes ambitions ? Si la réponse est toujours non : réserve un appel clarté avec moi !

 

Souvent les personnes qui travaillent dans le bien-être ont la foi. Pas nécessairement au sens religieux du terme mais ils croient en quelque chose de plus grand, de plus haut, de plus vaste : l’Univers, la Source, le Destin, bref… chacun est libre de l’appeler comme il veut ! Et si cette foi est très honorable, elle peut aussi jouer des tours, car à trop croire parfois on oublie d’agir. « J’ai demandé à l’Univers maintenant j’attends », « J’ai refait mon tableau de visualisation du coup ça va venir », « j’ai posé mes intentions donc ça va arriver ». Et c’est comme ça que des entrepreneurs m’appellent, des mois après, remettant leur projet en cause parce qu’« il ne s’est pas passé ce qu’elles avaient prévu ». Mais en faisant le point, côté stratégie et plan d’action, c’était le néant pendant ce temps-là. C’est ce qu’on appelle « la pensée magique » : le fait de croire que la situation va s’arranger avec le temps ou les éléments extérieurs. Et bien sûr, c’est aussi un moyen de se « décharger » de sa responsabilité.

 

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